Au Royaume-Uni, le GSCE (Certificat général d’enseignement secondaire), examen passé en fin de la « Year 11 » équivalent de la seconde en France, est l’objet de plusieurs réformes depuis quelques années. Le système de notation de l’examen en place depuis 1988, se basant sur une échelle de « A* » à « G », a été remplacé en 2017 par un système de classement numérique de « 9 » à « 1 ». Ce dernier comporte un grade supplémentaire, plus difficile à obtenir.
L’enjeu de cet examen est devenu d’autant plus important que le contrôle continu, qui permet de certifier les connaissances des élèves tout au long de l’année, tend à disparaitre. En parallèle, le nombre de connaissances demandées pour chaque matière – un élève en sélectionne de 10 à 14 environ – s’est accru et suppose une préparation toujours plus en amont, qui s’effectue aux dépens d’autres matières, telles que la musique ou le théâtre, qui participent pourtant au développement personnel des étudiants. Ces réformes soulèvent la nécessité d’équilibrer le développement des compétences professionnelles, scolaires et personnelles et l’acquisition des connaissances, ces premières étant quelque peu délaissées par les récents changements.
Selon le syndicat NASUWT, membre du RES, « les étudiants qui ont passé le GSCE cette année ont été particulièrement anxieux en raison de la mise en œuvre bâclée et précipité des réformes du gouvernement » et les enseignants ont subi une plus grande pression pour garantir la réussite de tous. Le syndicat alerte sur l’impact de cette réforme sur la santé et le bien-être des étudiants et des professeurs puisque l’examen génère davantage de stress, au vu de l’accroissement de son enjeu et de sa difficulté. Plus d’informations ici.